Allier : un enfant de 7 ans meurt noyé lors d'une colonie de vacances

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Devant un gymnase à Bobigny (Seine-Saint-Denis), les parents sont venus attendre leurs enfants de retour de leur colonie de vacances qui a viré au drame. "Dès que ma femme a vu qu'il y avait un enfant décédé, elle s'est arrêtée de lire, elle était tout de suite en panique, pensant qu'il était possible que ce soit peut-être un de nos enfants", témoigne un homme, qui qualifie l'équipe d'encadrement comme étant "très proche des enfants" et faisant "bien [son] travail". "Personnellement, j'avais confiance en cette équipe-là parce que j'ai deux garçons qui sont plus grands que ma fille et qui participent à cette colonie. Ça s'est toujours très bien passé", ajoute un autre parent.

C'est tout proche d'une barrière, dans un étang de Moulins (Allier), que le garçon de sept ans a été retrouvé mort noyé, en plein après-midi. Peu de temps avant la découverte de son corps, des joueurs de pétanque ont été témoins du balai des policiers. "Ils nous ont demandé si nous avions vu un enfant avec les pieds nus, qui partait par là. Nous avons dit que nous n'avions rien vu. Quand on perd un enfant, ce n'est pas normal, ce n'est pas logique. Et puis surtout dans ces circonstances, il y a un truc qui s'est passé qui n'est pas normal", avance un joueur.

Un petit garçon atteint de troubles autistiques

Le petit garçon était atteint de troubles autistiques. Il était parti en colonie de vacances organisée par la ville de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Depuis le 4 août, le groupe séjournait dans un château de Souys (Allier), lorsqu'ils ont décidé vendredi de se rendre à une plaine de jeux à Moulin. Elle dispose de toboggans pour les enfants à proximité d'un étang interdit à la baignade.

Comment le garçon a-t-il pu échapper à la vigilance des moniteurs ? Dans un communiqué, la mairie de Bobigny évoque un nombre d'encadrants suffisant pour gérer 35 enfants. "Il était encadré par une équipe de huit personnes, un taux d'encadrement renforcé en raison de la présence de deux enfants porteurs de handicap", a-t-il déclaré.

Durant son séjour, le petit garçon était accompagné de son frère jumeau qui n'était, lui, pas porteur de handicap. L'enquête devra éclaircir les circonstances de la noyade. Un soutien psychologique a été mis en place pour leurs enfants et les encadrants.