À Jérusalem, la fête de Pourim à l’épreuve des traumatismes de la guerre

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En raison de la situation sécuritaire, des Israéliens protestent contre la tenue de la parade de Pourim, lundi, à Jérusalem. Olivier Fitoussi pour le Figaro

REPORTAGE - Alors que la guerre fait rage à Gaza et que 134 otages sont aux mains du Hamas, de nombreux habitants ont malgré tout tenu à célébrer cette fête juive.

Envoyé spécial à Jérusalem

Des silhouettes vêtues de noir qui titubent au cœur de Méa Shearim. Une marée humaine ondulant sur des musiques assourdissantes dans les allées bondées de Mahane Yehuda. Des couples homosexuels qui s’embrassent, pour une fois indifférents à ce que pourraient en dire les passants. Malgré le souvenir traumatique du 7 octobre, la guerre qui se poursuit dans la bande de Gaza et l’absence de 134 otages toujours aux mains du Hamas, Jérusalem a célébré lundi la fête juive de Pourim sur un mode aussi transgressif et débridé que les années précédentes.

L’espace d’une nuit et d’un jour, cette ville réputée pour son atmosphère grave s’est abandonnée à une exultation étrange. Autour du marché central, une importante présence policière rappelait les fêtards à la tragique réalité. Lundi matin, quelques familles d’otages accompagnées d’opposants au gouvernement ont manifesté leur désapprobation à deux pas de la municipalité, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait…

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