Face aux trafics de drogue, les ports européens s’unissent

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Autour du port belge d’Anvers, où près de 116 tonnes de cocaïne ont été saisies en 2023, les règlements de comptes, les tentatives de corruption et les intimidations violentes se multiplient dangereusement. VALERIA MONGELLI/AFP

ENQUÊTE - États membres et agences de police lancent une alliance afin de mieux contrôler les 100 millions de conteneurs qui arrivent par voie maritime chaque année dans l’UE.

Correspondante à Bruxelles

Le gigantesque port d’Anvers était mercredi le lieu symbole de la lutte continentale contre le narcotrafic. C’est là que les ministres européens de l’Intérieur, des représentants de la Commission et de plusieurs agences de l’Union - dont Europol et Eurojust - se sont retrouvés pour lancer l’Alliance des ports européens.

Les enjeux autour de la drogue, et plus particulièrement de la cocaïne, sont énormes. La ministre belge de l’Intérieur, Annelies Verlinden, dont le pays exerce depuis le 1er janvier la présidence du Conseil de l’UE, les énumère: hausse de la corruption, de la violence et de l’insécurité, montée en puissance des problèmes sociaux, augmentation des maladies psychiatriques liées à la consommation de ces produits, etc. Son pays est particulièrement touché. L’ancien ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a été visé par un projet de kidnapping en septembre 2022 en lien avec le trafic de drogue. Il tentait alors d’obtenir l’extradition de narcotrafiquants…

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