Elle l’avoue, dans un sourire aux airs de défi: «La première fois que j’ai dû jouer ce concerto, j’ai été prise d’un mouvement de panique! La partie de violon est extrêmement virtuose sur le plan technique. Et la partie d’orchestre tellement dense que je me demandais comment j’allais passer par-dessus. Pourtant, ça fait presque trois ans maintenant que nous l’avons créé, avec Gustavo Dudamel et le Los Angeles Philharmonic. Et à chaque fois, je retrouve la même émotion intense. Cette sensation d’équilibre parfait entre virtuosité classique et ferveur populaire, qui me ramène irrémédiablement à mon enfance et mes premières années dans les rues de Grenade.»
Ce concerto, qu’elle décrit avec tellement d’enthousiasme, c’est Altar de Cuerda. Le septième opus de la série des «autels musicaux» (des concertos, pour la plupart), imaginés par la compositrice mexicaine Gabriela Ortiz depuis les années 1990. Et le premier concerto que se voit dédier la jeune violoniste espagnole Maria Dueñas!
Goût de la redécouverte
La musicienne…