Bertille Bayart: «Le nœud coulant de la dette qui va conduire Barnier à être le premier ministre des hausses d’impôts»

Tout est rentré dans l’ordre. Après trois mois et demi d’hystérisation de notre vie démocratique, la France a un gouvernement.

Tout est rentré dans l’ordre. Lors des passations de pouvoirs lundi, les ministres sortants, s’étant livrés au minimum syndical de la contrition (« certes, on n’a pas tout bien fait, mais… »), ont dressé leur propre bilan avec pour mètre étalon de la réussite leur capacité à avoir obtenu des moyens. Nicole Belloubet a exigé leur « sanctuarisation » à l’Éducation. « Ces moyens, il faut les sauvegarder », a écrit Gérald Darmanin, à l’Intérieur. Les remettre en cause à la Justice, ce serait « une trahison », a grondé Éric Dupond-Moretti. 

Pas touche à mes crédits. Les économies, c’est pour les autres. Le bon ministre, c’est celui qui sort les griffes et montre les crocs devant son collègue du Budget. Michel Barnier a dit qu’il héritait d’une « situation budgétaire très grave ». Cela ne s’est pas vu…

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