DIRECT. Guerre entre Israël et le Hamas : la France et le Qatar appellent à trouver "très rapidement un cessez-le-feu"
Volonté commune. L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, en visite à Paris, et le président français Emmanuel Macron ont de nouveau partagé, lors d'un dîner à l'Elysée mardi 27 février leur espoir d'arriver "très rapidement à un cessez-le-feu" dans le conflit qui oppose depuis le 7 octobre lsraël au Hamas. La libération des otages est une "priorité" absolue pour Paris, a rappelé Emmanuel Macron. L'émir du Qatar, dont le pays abrite les responsables du Hamas, a dénoncé pour sa part un "génocide du peuple palestinien", avec des "déplacements forcés" et des "bombardements sauvages". Suivez notre direct.
Espoir d'une trêve. Les Etats-Unis et le Qatar, engagés avec l'Egypte dans une médiation entre Israël et le Hamas, espèrent obtenir une trêve avant le début du ramadan, qui commence autour du 10 ou du 11 mars, permettant la libération d'une partie des 130 otages détenus dans le territoire. "Nous serions bien sûr heureux d'y parvenir d'ici la fin de semaine", a assuré mardi le porte-parole de la diplomatie américaine, Matthew Miller, nous tentons de faire franchir la ligne d'arrivée à cet accord, et selon nous c'est possible."
Une famine "presque inévitable" à Gaza. L'ONU s'est alarmée mardi d'une "famine généralisée presque inévitable" dans la bande de Gaza. "Si rien ne change, une famine est imminente dans le nord de Gaza", a déclaré devant le Conseil de sécurité de l'ONU Carl Skau, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM). Aucun convoi n'a pu se rendre dans le nord de Gaza depuis le 23 janvier, selon l'ONU, qui dénonce les entraves des autorités israéliennes.
Lula dénonce un "génocide". Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, dont le pays accueille à partir de mercredi une réunion des ministres des Finances du G20 dominée par les conflits en Ukraine et dans la bande de Gaza, a également réaffirmé mardi que le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou s'y livrait à un "génocide contre les femmes et les enfants" palestiniens.