Intensifier la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, le blanchiment d’argent sale et la fraude fiscale sera l’un des grands enjeux du prochain gouvernement, quel qu’il soit. Les greffiers de commerce, qui ont accès à toute l’activité économique du pays, tentent depuis plusieurs mois d’en convaincre les parlementaires. Une fenêtre s’était ouverte en juin, avec le projet de loi antifraude. Elle s’est violemment refermée avec la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin dernier. Pour autant, cette profession réglementée, qui gère le registre du commerce et des sociétés, ne lâche pas le livre blanc qu’elle vient de publier avec la bénédiction de Tracfin, le service de renseignements financiers de Bercy, mais aussi de l’agence française anticorruption et de la Mission interministérielle de coordination anti-fraude (Micaf).
L’urgence est d’autant plus grande qu’en 2025, le Groupe d'action financière (Gafi), -l'organisme mondial de surveillance du blanchiment de capitaux et du financement…