DIRECT. Guerre au Proche-Orient : le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou entame une visite en Hongrie

"Bienvenue à Budapest !" Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, est arrivé jeudi 3 avril en Hongrie, malgré le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre. Il est l'invité de son indéfectible allié Viktor Orban, le Premier ministre hongrois. Le ministre de la Défense du pays, venu accueillir dans la nuit le dirigeant sur le tarmac de l'aéroport de Budapest, lui a souhaité la bienvenue sur Facebook. Après les honneurs militaires au palais présidentiel, Benyamin Nétanyahou sera reçu dans la matinée par son homologue pour des discussions puis une conférence de presse vers 12h30 (heure de Paris). Suivez notre direct.

Un déplacement surtout symbolique. Après l'annonce en novembre 2024 par la CPI du mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza, Benyamin Nétanyahou est allé aux Etats-Unis, mais jamais encore dans un Etat partie de la juridiction basée à La Haye. Viktor Orban l'a lui invité dès la nouvelle de la CPI connue, se disant "choqué par une décision honteuse". "Son but ultime est de retrouver la capacité de voyager où il veut", commente pour l'AFP Moshe Klughaft, consultant et ancien conseiller du dirigeant israélien.

Israël morcèle Gaza. Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza en affirmant que la pression militaire était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre la soixantaine d'otages, morts ou vivants, qu'il détient encore. Israël a annoncé mercredi que son armée avait commencé à morceler la bande de Gaza et à y saisir de larges zones de territoire. De leur côté, une cinquantaine d'otages libérés et des proches d'otages ont estimé dans une lettre ouverte que "la pression militaire" mettait "en danger les otages".

L'armée israélienne dit avoir "répondu" à des tirs lors d'une opération en Syrie. Jeudi matin, l'armée israélienne a répondu à des tirs d'hommes armés lors d'une opération dans le sud de la Syrie. Elle a tiré sur plusieurs combattants qui ont été "éliminés" dans des frappes terrestres et aériennes. "La présence d'armes dans le sud de la Syrie constitue une menace pour l'Etat d'Israël", a déclaré un porte-parole militaire, ajoutant que l'armée "ne permettrait pas l'existence d'une menace militaire en Syrie et agirait contre elle".