Monaco-Fenerbahçe : Guduric déchaîné, la terrible défense turque, Spanoulis passe au travers... Les tops/flops de la finale d’Euroligue
TOPS
Marko Guduric s’est déchaîné
Quelle partition de l’arrière du Fener. Auteur de 19 points dans cette finale - 4/5 à deux points et 3/5 en dehors de la raquette - le Serbe a fait (très) mal aux Monégasques dimanche soir, en finale de l’Euroligue (70-81). Toujours juste techniquement et chirurgical sur ses tirs, le joueur de 30 ans n’a (quasiment) rien raté offensivement. Une efficacité redoutable.
La terrible défense stambouliote
Après avoir mis quelques minutes à se mettre en place, cette dernière à, par la suite, été implacable. La rudesse, l’âpreté et l’agressivité de la défense du Fener ont laissé en pièces les offensives de la Principauté, asphyxiées. À l’image du meneur de jeu Mike James, étincelant en demi-finale face à l’Olympiakos vendredi, les créateurs de l’ASM ont été broyés par le puissant impact physique des Stambouliotes. Alpha Diallo - qui a tout de même surnagé dans cette finale avec 19 unités au compteur - et compagnie ont été totalement muselés. Le Fenerbahçe, vainqueur de la deuxième couronne européenne de son histoire, a fait parler son expérience des grands rendez-vous.
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Nigel Hayes-Davis a ajusté la mire
Au-delà de la performance impressionnante de Marko Guduric, l’Américain a également engendré d’importants dégâts. L’ailier cumule 23 points dans cette partie. Même s’il n’a pas été clinique sur ses shoots à deux (3/11, 27 %) et trois points (1/2, 50 %), le joueur d’Istanbul a été parfait aux lancers francs, n’en ratant aucun (14/14). Une efficacité qui pèse lourd dans ce domaine au moment du décompte final. Ses compères Wade Baldwin (13 points) et Devon Hall (13 points) ont, eux aussi, ajouté leur pierre à l’édifice.
FLOPS
Élie Okobo éteint
Il était attendu aux côtés de Mike James et d’Alpha Diallo... Il n’a pas (du tout) répondu présent. Vraiment pas. L’arrière de 27 ans affiche un zéro pointé sur ses huit tirs tentés ce dimanche. Le tout en quasiment une demi-heure de jeu. À ce niveau-là de la compétition, ce n’est pas acceptable. Une maladresse qui se paye cash. Un fiasco.
Vasilis Spanoulis a perdu sa «magie»
Le temps d’une finale, un violent retour sur terre. Auteur d’une saison éblouissante avec «sa» Roca Team, le jeune entraîneur (42 ans) s’est complètement trompé sur cette finale. Le Grec, voyant ses joueurs étouffés et se faire démolir en un contre un par l’intensité adverse, n’a changé ses plans que dans le quatrième et ultime quart-temps. Une passivité qui a coûté la victoire à son équipe. Une réaction beaucoup trop tard de sa part. Le mal était déjà fait. L’ancien joueur de l’Olympiakos a montré dimanche ses limites, son plafond de verre, encore bien présent en ce début de carrière. Spanoulis et sa bande vont apprendre de cette cruelle défaite afin de revenir plus forts la saison prochaine. Pour, peut-être, cette fois-ci, glaner le titre. À n’en pas douter.