Envoyé spécial à Paderborn
« Je ne suis pas déçu, pas du tout. » Didier Deschamps a surpris son auditoire lundi soir quand il s’est présenté face aux nombreux médias dans la salle de presse du Signal Iduna Park. Est-ce une forme de déni ? Un discours mobilisateur pour son groupe ? Une volonté de rester fidèle à son optimisme assumé ? « Une nouvelle compétition débute », assure-t-il sans sortir de son couloir. Pour sa sixième compétition internationale à la tête des Bleus, le sélectionneur sait mieux que personne l’importance de basculer sur les matchs couperets et ses cadres lui vouent une confiance inébranlable sur cette fameuse « culture de la gagne ».
Pour autant, les questions demeurent. Et sont nombreuses. Après la bouillie de football entrevue face à la Pologne (1-1) mardi, qui contraint la France, 2e derrière l’Autriche, à basculer sur une partie de tableau ultra relevée (Portugal, Allemagne, Espagne…), les inquiétudes existent. Elles peuvent être balayées…