Comment Michel Barnier va recréer l’impôt sur la fortune, sans l’appeler ISF

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La suppression de l’ISF est considérée par le camp présidentiel comme un véritable totem. proslgn / stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Ajouté aux recettes de l’impôt sur la fortune immobilière, le gain attendu du taux minimal d’impôt de 20 % pour les plus aisés s’élève au même montant que l’impôt disparu.

Lors de son arrivée au pouvoir, Michel Barnier n’excluait pas de remettre au goût du jour cet impôt symbolique. Jamais bien loin lorsqu’il s’agit de « justice fiscale », la piste d’un rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a circulé un temps dans les cercles proches du premier ministre. L’idée avait l’avantage de cibler les plus fortunés, ce qui la rendait acceptable du point de vue de l’opinion publique. Politiquement, elle aurait pu constituer une main tendue, ou un piège, à destination de la gauche, qui aurait dû justifier de ne pas voter un texte contenant une mesure aussi symbolique. Cependant, c’est justement le caractère symbolique de cette mesure qui l’a finalement disqualifiée du débat budgétaire. Première grande mesure fiscale d’Emmanuel Macron à son arrivée à l’Élysée, la suppression de l’ISF est considérée par le camp présidentiel comme un véritable totem. « Revenir là-dessus aurait été un désaveu total de la politique de l’offre…

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