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Attentat de Moscou: «Poutine et le choix de l’ennemi»
Une semaine après sa réélection dans un conte de fées - avec des indices de fraude d’ampleur industrielle -, Vladimir Poutine et, pour leur malheur, les Russes à sa suite sont rattrapés par une sordide et brutale réalité. Le carnage perpétré vendredi soir par des djihadistes dans une salle de concert de Moscou, revendiqué par l’organisation État islamique en Asie centrale (EI-K), correspond en tout point au modus operandi de l’internationale islamiste. Dans ce «Bataclan russe», les cibles désignées comme «ennemies de l’islam» ont surtout le tort d’être chrétiennes et les tueurs sont arrivés du Tadjikistan voisin par les voies ordinaires de l’immigration. Ce scénario renvoie la Russie dans le camp occidental contre lequel elle se croit en guerre, victime à son tour d’une tumeur développée chez les exclus de la mondialisation, dont elle se veut la championne.