À Gaza, le sort des réfugiés vire au cauchemar
Correspondant à Jérusalem
Le blocus de la bande de Gaza atteint un niveau inégalé depuis le début de la guerre. Aucun convoi humanitaire n’y est entré en cinq jours, laissant plus de deux millions de personnes sans ressources.
Les trois points de passage terrestres qui connectent l’enclave au reste du monde ne fonctionnent plus. Au sud de la bande de Gaza, à la frontière égyptienne, celui de Rafah est tenu par l’armée israélienne depuis mardi matin. Des camions humanitaires, mais aussi des personnes, blessés ou civils autorisés à fuir, y transitaient jusque-là mais, désormais, plus rien ne passe.
Tout proche, le terminal de Kerem Shalom, point de passage vers Israël, n’est pas opérationnel non plus. Mercredi, le Cogat, le service de l’armée israélienne en charge de l’administration des Territoires occupés, a annoncé sa réouverture. Des camions y sont contrôlés avant de pouvoir passer. Mais ils entrent alors dans le périmètre dont l’armée a ordonné l’évacuation. C’est une zone de guerre active…