Et revoilà la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR). Introduite dans le budget 2025, cette taxation des foyers les plus aisés est prolongée dans le projet de loi de finances (PLF) 2026 de Sébastien Lecornu, présenté mardi. Le gouvernement justifie la prorogation d’un an de cette mesure par la poursuite du «nécessaire redressement des comptes publics et afin de demander un effort supplémentaire aux plus fortunés», peut-on lire dans le PLF.
Concrètement, la CDHR fixe un taux minimum d’imposition de 20% sur le revenu de référence des contribuables les plus aisés. Elle s’applique uniquement aux foyers dont le revenu dépasse «250.000 euros pour un célibataire et 500.000 euros pour un couple soumis à imposition commune», lorsque leur taux moyen d’imposition, après impôt sur le revenu et contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), est inférieur à ce seuil. Elle doit rapporter l’année prochaine 1,5 milliard d’euros.
En fin d’année dernière, lorsque cette mesure avait été annoncée par le gouvernement Barnier, le ministre du Budget de l’époque, Laurent Saint-Martin, avait indiqué que cette surtaxe exceptionnelle devait concerner «environ 65.000 foyers fiscaux, soit 0,3% des contribuables qui payent aujourd'hui de l'impôt sur le revenu». In fine…