Dans le Loiret, la mort de Maylee, 6 ans, est l’étape «terminale» de «maltraitances répétées»

«Lili réponds-moi ! Venez vite !! Vite !!!!» Le 28 avril 2018 au matin, les pompiers de Ladon (Loiret) reçoivent l’appel paniqué de Sophia C. Sa fille Maylee, 6 ans, est étendue inconsciente dans sa chambre. En arrivant dans le petit appartement du centre-ville, les secours découvrent le corps inanimé de l’enfant mais ne peuvent plus rien pour elle : la fillette est morte depuis déjà plusieurs heures. Sa mère hurle de douleur, son père, Guymael, attend prostré au rez-de-chaussée avec leurs trois autres enfants de 9 ans, 1 an et 2 mois. Dans ce tableau déchirant, des détails troublants attirent l’attention des gendarmes : Maylee porte des traces de coups sur le visage et une coupure au niveau de la lèvre. La chambre qu’elle partage avec l’une de ses sœurs est en désordre et la petite fille semble dormir sur un matelas enveloppé de plastique, sans drap ni taie d’oreiller. 

Au fil des investigations, les enquêteurs ont mis au jour des «maltraitances graves et répétées» sur la fillette lourdement handicapée depuis sa naissance par une malformation digestive. Le tribunal judiciaire d’Orléans a prononcé cet été le renvoi des parents de Maylee devant la cour d’assises du Loiret pour «violences volontaires sur mineur» et «privation de soins», selon les révélations du Figaro. Ils encourent jusqu’à trente ans de réclusion criminelle.

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