Après sept mois d’affrontements, le Hezbollah avance sur une corde raide

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Un tir de roquette israélien observé dans le sud du Liban, le 6 avril 2024. KAWNAT HAJU/AFP

DÉCRYPTAGE - Alors qu’Israël menace d’une grande offensive, le Hezbollah fait valoir sa capacité à percer les systèmes de défense antiaérienne israéliens grâce à des drones suicides. Les pertes du côté de la milice libanaise sont déjà lourdes.

À Beyrouth

«Nous ne nous attendions pas à ce que la guerre dure autant.» Cette récente déclaration du cheikh Naïm Qassem, à la chaîne NBC, reflète la situation délicate dans laquelle se trouve le Hezbollah, plus de 200 jours après l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël. «Nous ne voulons pas de guerre à grande échelle, à moins que les Israéliens décident de nous attaquer. Le cas échéant, nous sommes prêts», ajoute le numéro 2 du parti chiite libanais, allié de l’Iran. Il résume ainsi le jeu d’équilibre dangereux dans lequel se trouve le Hezbollah, devenu un acteur stratégique au Moyen-Orient, une quarantaine d’années après sa création à la conjonction de la révolution islamique iranienne et d’un Liban alors sous occupation israélienne.

L’intensification des tirs transfrontaliers ces derniers jours accroît la tension. Alors qu’Israël menace d’une grande offensive, le Hezbollah fait valoir sa capacité à percer les systèmes de défense antiaérienne israéliens grâce à des drones suicides. «Selon…

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