Pourquoi Stellantis lâche Orano et son projet ambitieux de recyclage de batteries

Réservé aux abonnés
Le marché des batteries électriques est en perte de vitesse. En août, les immatriculations de voitures électriques à batterie (BEV) en Europe ont chuté de 43,9 % par rapport à l'an dernier à la même période. Nischaporn - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Une usine basée à Dunkerque devait voir le jour en 2026 pour notamment récupérer tous les composants des batteries automobiles lithium-ion.

Stellantis a finalement renoncé au projet ambitieux annoncé il y a un an de créer avec Orano, le spécialiste du combustible nucléaire (ex-Areva), une entreprise conjointe qui devait travailler dans le recyclage des batteries de véhicules électriques hors d’usage, mais aussi dans celui des déchets de production issus des méga usines de batteries d’Europe et d’Amérique du Nord du groupe automobile.

Pourquoi un tel revirement ? Le communiqué commun des deux entreprises est laconique : « Stellantis et Orano ne finaliseront pas la coentreprise prévue (…) conformément au protocole d’accord non engageant annoncé par les deux parties. » Une usine basée à Dunkerque devait voir le jour en 2026 pour récupérer tous les composants des batteries automobiles lithium-ion, fabriquer de nouveaux matériaux pour les cathodes mais aussi produire de la « masse noire » ou de la « masse active » à partir des métaux contenus dans les batteries usagées…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous