«Si on avait investi sur ces lignes il y a dix ou quinze ans...» : le PDG de la SNCF fait l'autopsie des échecs de certains Intercités

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«Si on avait investi sur ces lignes il y a dix ou quinze ans...» : le PDG de la SNCF fait l'autopsie des échecs de certains Intercités

Pendant trop longtemps, on a privilégié le TGV au détriment des Intercités et des trains du quotidien. PASCAL LACHENAUD / AFP

Certaines grandes lignes hors TGV comme le Paris-Clermont-Ferrand sont en souffrance car on ne les a pas rénovées assez tôt.

C’était l’incident de trop. Le vendredi 19 janvier, les 700 passagers montés dans l’Intercités Paris-Clermont-Ferrand à 19h57 devaient arriver dans la capitale auvergnate à 22h31. Au lieu de cela, ils ont passé une nuit de galère dans le train pour arriver à destination à 6h. Sans chauffage ni lumière. La locomotive était tombée en panne à Nogent-sur-Vernisson (Loiret). À peine ont-ils eu droit à la distribution de couvertures de survie assurée par La Croix-Rouge. De quoi renforcer l’image de ligne maudite pour le Paris-Clermont : trains annulés, supprimés ou retard, les 1,8 million de passagers annuels qui prennent l’Intercités sur ce trajet n’en finissent pas d’accumuler les mésaventures.

«Je ne suis pas fier de ce service. Si on avait investi sur ces lignes il y a dix ou quinze ans, on n'aurait pas ce genre de problème», reconnaissait mercredi matin Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF auditionné à l'Assemblée nationale. Mais, à l’époque, il n’y en avait que pour le tout TGV. Pour mettre Strasbourg…

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