Droits des femmes : la marche "nocturne féministe radicale" prévue le 7 mars interdite à Paris

Une marche "nocturne féministe radicale", prévue vendredi 7 mars à Paris, a été interdite par le préfet de police Laurent Nuñez en raison de risques "à l'ordre public", selon un arrêté consulté par l'AFP mercredi. Cette marche, programmée pour rallier la gare de l'Est à la place de l'Hôtel de Ville, visait à revendiquer "les droits et libertés menaçés par un Etat fasciste et la montée de l'extrême droite", d'après les organisateurs. 

Selon cet arrêté, la décision a été prise car cette manifestation "est de nature à troubler l'ordre public", notamment en raison des appels à rejoindre la marche de la part des collectifs propalestiniens Samidoun et Urgence Palestine. Ces derniers veulent organiser un cortège "pour la libération de la Palestine de la mer au Jourdain".

"Il existe un risque sérieux que le message que les militants des collectifs Samidoun et Urgence Palestine entendent véhiculer conduise à heurter la communauté juive ainsi qu'à provoquer des débordements lors du rassemblement déclaré", justifie encore l'arrêté, évoquant "un risque important que des propos appelant à la haine et à la discrimination soient prononcés". Une manifestation est également prévue samedi, place de la République à Paris, à l'occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.