Israël et l’Ukraine, deux démocraties - imparfaites comme la plupart des démocraties - luttant pour leur survie face à un ennemi qui voudrait les effacer de la carte, ont aujourd’hui un problème identique avec leurs alliés occidentaux. Sur le front est, l’aide militaire de l’Europe et des États-Unis commence à se tarir. Elle pourrait s’arrêter net après l’élection américaine. Sur le front sud, la solidarité avec Israël, un an après le pire massacre commis contre les Juifs depuis la Shoah, est remise en cause par plusieurs pays européens, notamment la France.
Pour la deuxième fois en une semaine, Emmanuel Macron a appelé « à cesser les exportations d’armes » à Israël. S’exprimant à Chypre, lors d’un sommet des pays méditerranéens de l’UE, il a affirmé qu’un arrêt des livraisons d’armes était « l’unique levier » qui pourrait « mettre un terme » à la guerre au Liban. Le 5 octobre, deux jours avant l’anniversaire des massacres perpétrés…