L’étonnante résistance du camp présidentiel a surpris beaucoup de commentateurs, au soir du second tour des élections législatives. S’il perd la majorité à l’Assemblée nationale, il peut se targuer d’être la deuxième force politique du pays avec 156 sièges, derrière le Nouveau Front populaire sorti vainqueur du scrutin. Les macronistes et leurs alliés se classent ainsi devant le Rassemblement national qui écope de la troisième place avec 143 députés, donnant du même coup tort aux sondages qui annonçaient le parti nationaliste gagnant.
Ces résultats trouvent leur origine dans les désistements massifs pour constituer un «front républicain». Dans les faits, le «barrage» au Rassemblement national a bénéficié majoritairement au camp présidentiel. Des dizaines de candidats issus de différents partis politiques ont effectivement annoncé leur retrait dans 223 circonscriptions, parmi les quelque 300 triangulaires initialement prévues au second tour.
Le camp présidentiel, gagnant du «front républicain»
Dans le détail, en France métropolitaine, 134 candidats…