Envoyé spécial à Lyon
Fraîchement débarqué de Dublin, où il présidait à la création du dernier opus de son fils, Voyager 130, le chef américain Leonard Slatkin nous a reçus avant la carte blanche que lui offre l’Orchestre national de Lyon. L’occasion d’évoquer la «parenthèse française enchantée» de son travail avec cette formation. Et de revenir sur l’héritage de ses parents, figures de l’âge d’or de Hollywood.
LE FIGARO. - Dans votre carrière, qu’a représenté votre travail avec l’Orchestre national de Lyon?
LEONARD SLATKIN. - J’ai passé six années à Lyon, de 2011 à 2017, en tant que directeur musical. Ce furent les six années les plus heureuses de ma vie, et si j’avais connu cet orchestre plus tôt j’aurais sans doute privilégié une carrière européenne! Une de mes grandes fiertés est d’avoir vu cette formation s’ouvrir sur la ville. L’intégration de l’orchestre dans la communauté a toujours été une préoccupation majeure dans chacun de mes postes de direction. À condition que cela aille de…