« Bonampak » : de la découverte du temple à la convoitise des multinationales, Lætitia Bianchi nous plonge au cœur de la « Sixtine des Mayas »

Une épidémie a sévi dans les années 1950 : la « bonampakitis ». Cette maladie imaginaire désigne les « passions déclenchées par la découverte de Bonampak », nous précise Lætitia Bianchi dans le roman qui porte ce titre. « Maladie littéraire, hautement contagieuse », ironisait l’archéologue Frans Blom, créateur du terme en 1952. Mais les passions, elles, peuvent être mortelles. Cette même année, le corps de Carlos Frey, qui fut peut-être le premier Occidental à accéder à ce site maya, est retrouvé dans une rivière. Accident, meurtre, meurtre déguisé en accident ? Mobile passionnel, crapuleux, politique ?

Il y a beaucoup de points d’interrogation dans le roman de Lætitia Bianchi. Les questions qu’elle pose dès les premières pages...