En l’espace de moins de douze heures, le bras armé d’Israël a éliminé hors de ses frontières deux très hauts cadres de ses groupes ennemis, faisant planer le risque d’un embrasement du conflit au Moyen-Orient, voire d’un débordement loin de son épicentre. Mardi en fin de journée, Fouad Chokr, une vieille figure combattante du Hezbollah, conseiller militaire de son chef, Hassan Nasrallah, a été visé par une frappe aérienne dans un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth, fief de la puissante milice chiite pro-iranienne.
Un homme que l’État hébreu accuse d’être responsable de l’attaque qui a coûté la vie samedi à 12 enfants druzes du plateau du Golan syrien, occupé par Israël. Ce gros poisson, qui figurait parmi la demi-douzaine des plus hauts responsables militaires du Hezbollah, était également recherché par le FBI pour avoir participé à l’attentat contre des Marines américain en 1983 à Beyrouth qui avaient fait 241 morts. Ironie de l’histoire : Washington, en quête…