«Il faut donner une raison de revenir»: les entreprises désarmées face aux accros du télétravail

Comme un air de fin de récré. Après quelques années de laisser-faire, les entreprises ont décidé de sérieusement serrer la vis sur la question du télétravail. Fini le 100 % à la maison, ou les salariés qui décident le matin même s’ils se déplacent ou pas au bureau, sans même parfois prévenir leur manager.

L’idée n’est pas de mettre fin à la pratique du télétravail pour les métiers concernés - seulement un tiers d’entre eux - mais de redonner un cadre clair et identique à tous. À la rentrée, l’Association nationale des DRH (ANDRH) pointait que 36 % des directeurs de ressources humaines «avaient récemment négocié ou allaient prochainement ouvrir une négociation sur le télétravail».

Clause de réversibilité

Mais aujourd’hui, pour de nombreux salariés, ces concessions sont perçues comme un recul de leurs droits et les menaces de conflits se multiplient. Selon la dernière étude du cabinet EY Work Reimagined, «les Français préfèrent télétravailler en moyenne 1,4 jour par semaine». Problème, «les employeurs français ont…

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