Ligue des champions : Première, mercato, gardien... Cinq questions avant PSG-Atlético
Après son nul face au PSV (1-1), le PSG enchaîne avec un deuxième match d'affilée au Parc des Princes en Ligue des champions. Les joueurs de Luis Enrique, mal embarqués au classement de la C1, recevront l'Atlético Madrid ce mercredi (21h), lors de la quatrième journée. Un match diffusé par Canal+ et que vous pourrez suivre en direct commenté sur notre site.
Quel parcours jusqu'ici ?
Dominateur dans les joutes nationales, le PSG n'a récolté que quatre points lors de ses trois premières sorties européennes de la saison. Une victoire miraculeuse contre Gérone (1-0), un match raté sur le terrain d'Arsenal (défaite 2-0) et un nul rageant contre le PSV Eindhoven (1-1). Au classement, Paris a débuté cette quatrième journée à la 19e place. Bon pour un strapontin en barrage. Pas brillant ni rassurant. Surtout que le calendrier qui attend les Rouge et Bleu s'annonce corsé, avec donc l'Atlético, mais aussi le Bayern Munich et Manchester City à suivre, entre autres. Ce match n’est toutefois «pas décisif», à en croire Luis Enrique. «Si une équipe perd (ce) mercredi mais qu’elle gagne les quatre matchs suivants, elle sera qualifiée sans souci», a-t-il ajouté. Ce n’est pas faux. À noter que l'Atlético Madrid n'est pas mieux loti. Encore pire en fait. Après avoir battu Leipzig (3-2), les Matelassiers ont explosé sur le pré de Benfica (4-0) avant de subir la loi de Lille, à Madrid (1-3). La meilleure défense de Liga prend l'eau en Europe.
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Quel historique entre les deux clubs ?
Vierge. L'Atlético Madrid, c'est l'un des rares grands noms européens que le PSG n'a encore jamais affrontés jusqu'ici. Paris a d'ailleurs souvent évolué contre des clubs espagnols, notamment le Real et le Barça, mais aussi Séville, la Real Sociedad, La Corogne, Bilbao, Valence, Santander et, cette saison, Gérone. Pas les Colchoneros. Parmi les clubs les plus réputés du Vieux continent, les Parisiens n'ont pas encore joué face à l'Inter Milan et Tottenham. A noter que plusieurs joueurs du PSG ont déjà marqué contre l’Atlético, quand ils évoluaient en Liga, Ousmane Dembélé et Marco Asensio.
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Enfin un but pour les attaquants parisiens ?
Après trois matchs en C1, le PSG n'a marqué que deux buts. C'est faible… Surtout, aucun de ses deux buts n'est à mettre au crédit des attaquants. En fait, ils sont tous les deux dus à une erreur du portier adverse. Paulo Gazzaniga a carrément marqué contre son camp lors de PSG-Gérone, sur une frappe de Nuno Mendes. Et Walter Benitez s'est fourvoyé sur une frappe lointaine d'Achraf Hakimi. Non seulement les attaquants n'ont pas marqué, mais ils ne sont même pas impliqués sur ces deux buts ! Rappelons qu'Ousmane Dembélé avait été écarté pour Arsenal. Il n'en demeure pas moins que le PSG a besoin de buts de ses offensifs, «Dembouz» et Bradley Barcola en tête. Chiche ? «Je n'ai pas de doute : on sera l'une des équipes qui marque le plus. Quand ça va se déclencher ? Je ne le sais pas», note «Lucho». Le plus tôt sera le mieux... À noter que ledit Barcola est en tête au classement des buteurs de L1 (8 buts). En C1, il n’a marqué qu’un but en 13 matchs.
Qui du PSG ou de l'Atlético a le plus dépensé l'été dernier ?
Une fois n'est pas coutume, c'est l'Atlético. Les Colchoneros ont déboursé 185 M€ hors bonus l'été dernier, dont 75 M€ pour l'attaquant international argentin Julian Alvarez, transfuge de Manchester City. Conor Gallagher (Chelsea, 42 M€), Robin Le Normand (Real Sociedad, 34,5 M€) et Alexander Sorloth (Villarreal, 32 M€) ont aussi renforcé le groupe de Diego Simeone. Les Parisiens ont quant à eux dépensé un peu moins de 170 M€ hors bonus pour s'attacher les services de Joao Neves (Benfica, 60 M€), Désiré Doué (Rennes, 50 M€), Willian Pacho (Francfort, 40 M€) et Matfey Safonov (Krasnodar, 20 M€). Rappelons que Chelsea a englouti près de 239 M€ lors du mercato.
Safonov ou Donnarumma, qui dans les buts parisiens ?
Suspense. Avant PSG-Lens (1-0), nous évoquions même «le mystère Safonov» sur notre site, en se demandant pourquoi le PSG avait été chercher le gardien de l’équipe de Russie pour 20 M€ l’été dernier. Mais c’est justement Matfey Safonov qui a gardé les buts parisiens samedi. Et Luis Enrique n’a pas caché qu’il s’agissait d’un choix tactique. La question est de savoir si la hiérarchie est réellement remise en cause. Pour ce qui est de PSG-Atlético, «vous le découvrirez demain, s'est amusé le coach espagnol mardi, face à la presse. «Après un bon cappuccino, je déciderai demain matin qui sera le gardien que j'estimerai le plus à même de jouer», a-t-il ajouté, soulignant que «les trois (Donnarumma, Safonov et Tenas) sont prêts à jouer, c'est ça le plus important. Si l'un d'entre eux se réveille avec de la fièvre, qu'un des trois est malade, que fait-on ? On pleure, on rit ? Demain matin, on vérifiera d'abord que tout le monde va bien. Et ensuite, on décidera de qui seront les 11 chanceux qui démarreront le match. Mais tout le monde est un numéro 1».