Paris 2024 : l'armée ne se substituera pas à la sécurité privée, assure le préfet de police

Le préfet de police Laurent Nunez a assuré, vendredi 21 juin, qu'il n'y aura "pas de substitution" de la sécurité privée, dont les recrutements ne sont toujours pas bouclés, par l'armée ou les forces de l'ordre lors des Jeux. "Il n'y a pas de substitution qui est prévue par les forces armées ni les forces de sécurité intérieure", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, écartant toute "défaillance" de la sécurité privée.

Le préfet de police a néanmoins indiqué que lors de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, pour laquelle "le ministre de l'Intérieur a souhaité le plus haut standard de sécurité", la police et la gendarmerie assureraient "un certain nombre de missions qui, sur d'autres sites, peuvent être assurées par de la sécurité privée".

A ce stade, 93% des besoins des entreprises de sécurité privée ont été couverts, a indiqué le préfet de région Marc Guillaume lors de cette conférence, chiffrant les "besoins résiduels" à 1.880 personnes. Les organisateurs des Jeux sont ainsi toujours à la recherche de 400 agents pour le soir de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet, a fait savoir, mercredi, le directeur de la sécurité des JO, Bruno Le Ray.