L’appui de Netflix, l’étude de genre et Selena Gomez... Les atouts d’Emilia Pérez dans la course aux Oscars

«La France envoie un signal clair. On ne veut pas perdre cette année», s’amuse le critique cinéma du New York Times Kyle Buchanan sur les réseaux sociaux. Après avoir suscité l'an dernier l'incompréhension des cinéphiles, du septième art tricolore et de la presse spécialisée hollywoodienne en ne sélectionnant pas Anatomie d'une chute,  le CNC a fait, mercredi soir la quasi-unanimité en choisissant le drame musical sur les cartels Emilia Perez de Jacques Audiard pour représenter la France dans la course à l’Oscar du meilleur film international.

Dialogué en espagnol, entre thriller sombre et chorégraphies au son du reggaeton, ce film raconte le repentir d'un baron de la drogue mexicain qui change de vie et devient une femme. Cette fable a été préférée à la coproduction franco-indienne, primée à Cannes, All We Imagine As Light de la jeune Payal Kapadia (qui peut espérer représenter l’Inde) ou le plus confidentiel Miséricorde d'Alain Guiraudie. Emila Pérez a surtout…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous