Nana Mouskouri fête ses 90 ans, retour sur sa voix d’or en chansons

«Quand tu chantes, quand tu chantes même si ça ne va pas, quand tu chantes, quand tu chantes, quand tu chantes ça va...» Ce refrain de Nana Mouskouri dit tout le plaisir qu’elle a eu à chanter dans tous les pays du monde. Aujourd’hui, dimanche 13 octobre, la légende de la chanson, qu’elle a magnifiée dans douze langues, fête ses 90 printemps. La légende affirme qu’elle a vendu depuis 1961, l’année où elle devint célèbre avec les Roses blanches de Corfou, plus de 300 millions d’albums, plus que Céline Dion ou Madonna. Un véritable phénomène.

Miraculée, après avoir vaincu un cancer du pancréas, une péritonite puis un covid grave ces dernières années, elle fêtera avec joie son 90^e anniversaire en donnant encore quelques dernières représentations à son cher public. «Puis, ce sera tout», a-t-elle dit avec philosophie au Spiegel, car elle «ne veut pas faire souffrir les gens. Je n'ai pas le droit de monter sur scène et de chanter mal.» Mais Ioanna Mouschouri, son nom de baptême, fera quand même un ultime cadeau à ses nombreux admirateurs. Dans quelques jours, sortira un florilège de ses plus belles ritournelles et de ses plus beaux chants choraux qu’elle portait si bien de sa voix de soprano aux notes délicieusement aiguës. Pour elle, un orchestre a réenregistré ses plus beaux titres. «Ils sont beaux à pleurer», avoue-t-elle de cette voix délicate qui n’appartient qu’à elle.

En attendant d’entendre ce disque en hommage à sa carrière et en guise de joyeux anniversaire, Le Figaro, de Roses blanches de Corfou à Chiquitita, - qu’elle avait empruntée à ABBA -, en passant par Le tournesol, Quand Tu chantes et Soleil Soleil, a concocté une playlist, à écouter sans modération.

Roses blanches de Corfou , 1961