À 23 ans, Éric Perrot sort d’une saison extraordinaire, qui l’a vu décrocher son premier titre de champion du monde sur l’individuel tout en prenant la 3e place finale du classement général de la Coupe du monde, derrière les Norvégiens Sturla Laegreid et Johannes Boe. Néanmoins, inutile de redouter qu’une telle réussite lui ait tourné la tête, qui reste solidement sur ses épaules. Avec un naturel désarmant et un franc-parler affirmé, le natif de Bourg Saint-Maurice s’est longuement confié au Figaro lors de son passage à Paris début avril.
Comment qualifieriez-vous la saison qui vient de s’achever ?
Éric Perrot : Elle était quand même magique sur beaucoup de points. Déjà, j’ai pu cocher mes premiers gros objectifs et réaliser par là même mon rêve d’enfant, notamment avec ce titre de champion du monde. Magique aussi parce qu’en termes d’équipe, on a réalisé des performances exceptionnelles. Les relais, c’est quelque chose que je ne peux pas contrôler individuellement donc potentiellement…