Meurtre de Louise : les proches de la fillette s’expriment pour la première fois à travers leur avocate

Ce vendredi 14 février, la famille de Louise s’est exprimée pour la première fois à travers son avocate, Me Caty Richard. «Les proches de Louise ont besoin de temps et souhaitent que soit respectée leur intimité», a indiqué au Figaro la pénaliste. Le corps de Louise, une jeune collégienne de 11 ans, avait été retrouvé le samedi 8 février lardé de plusieurs coups de couteau, dans le bois des Templiers, à Longjumeau (Essonne).

«La procédure judiciaire commence et elle sera longue. La première phase de l’enquête est terminée. (...) Pour la famille de Louise, à l’atrocité des faits s’est ajouté le harcèlement de certains médias», a ajouté Me Caty Richard. Si la famille souhaite pour l’instant rester en retrait, selon nos informations, un communiqué, rédigé par la famille, devrait être envoyé dans le courant de la semaine prochaine.

Le principal suspect cherchait une personne à racketter «pour se calmer»

Lundi 10 février dernier, les enquêteurs avaient interpellé et placé en garde à vue un jeune homme de 23 ans, Owen L. Après avoir nié, l’étudiant en BTS informatique avait reconnu les faits. Lors de ces aveux, il a expliqué qu’après «une dispute avec un joueur en ligne», il était sorti de chez lui «très énervé». Il s’était alors mis en quête d’une personne à «racketter», «pour se calmer», a détaillé le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin lors d’une conférence de presse.

Owen a alors croisé la route de Louise. Il l’a attirée dans un bois, prétextant avoir perdu un objet. Face aux cris de la fillette, il aurait «paniqué». La jetant à terre, il lui a alors porté plusieurs coups de couteau. Mercredi 12 février, Owen L. a été mis en examen pour homicide sur mineur de moins de 15 ans. Il a été placé en détention provisoire. Ses parents, gardés à vue pour «non-dénonciation de crime», ont été relâchés, a précisé lors de ce même point presse le procureur. La petite amie du suspect, soupçonnée de ce même fait, a, de son côté, été mise en examen pour «non-dénonciation de crime».