Format, dates, nouveautés… Ligue des champions, mode d’emploi

La Ligue des champions reprend ses droits ce mardi. Après la révolution de la saison passée, l’UEFA repart dans les grandes lignes sur le même format. 36 clubs. Pas de groupes mais une poule unique, un classement. Et ce même si tous les clubs ont hérité d’un programme différent. Ce qui ne plaît que moyennement à Luis Enrique, l’entraîneur des champions d’Europe parisiens, fustigeant le manque d’équité. Huit matchs par équipe en phase de ligue, quatre à la maison et quatre à l’extérieur. Chaque club affronte deux équipes de chacun des quatre chapeaux. Pas plus de deux adversaires d’un même pays et pas de confrontation entre clubs d’une même nation.

Voilà pour la phase de ligue, qui s’étendra jusqu’au 28 janvier, date du multiplex de la huitième et dernière journée. 144 matchs au terme desquels il sera venu le temps de faire les comptes. Les huit premiers fileront directement en huitièmes de finale, les 16 suivants (9-24) seront qualifiés pour les barrages et les équipes classées de la 25e à la 36e place seront éliminées. Pas de reclassement en Ligue Europa, comme par le passé. À noter que les clubs qui termineront entre la neuvième et la 16e place auront le privilège de recevoir lors du barrage retour. Les vainqueurs de ces barrages retrouveront l’un des membres du Top 8 en huitièmes de finale.

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Le coup d’envoi de la finale avancé

À partir de là, c’est du classique, avec des double-confrontations aller-retour jusqu’à la finale, sur un match sec, le 30 mai à la Puskas Arena de Budapest. Petite nouveauté ici, le coup d’envoi sera donné à 18 heures. «C’est plus tôt que les années précédentes, un horaire conçu pour améliorer l’expérience globale le jour du match pour les supporters, les équipes et les villes en optimisant la logistique et les opérations les jours de match», précise l’UEFA.

Dans cette phase à élimination directe, pas de prime au but à l’extérieur, comme c’est le cas depuis plusieurs années. En cas d’égalité sur l’ensemble des deux matchs, prolongation et des tirs au but si affinités. Deux clubs d’un même pays pourront s’affronter à partir des barrages. L’an dernier, le PSG avait notamment affronté Brest à ce stade de la compétition (3-0, 7-0).

Billet pour le Mondial des clubs

Bien évidemment, le futur vainqueur décrochera automatiquement son billet pour la Supercoupe d’Europe, qui se déroulera sur un match sec en début de saison prochaine, à Salzbourg (Autriche). Il y a quelques semaines, Paris a décroché la timbale face à Tottenham (2-2, 4-3 tab). La rumeur veut que l’UEFA vise à la création d’un mini-tournoi à quatre équipes à compter de 2027, sur le format de la Supercoupe d’Espagne, sans doute États-Unis ou au Moyen-Orient, selon le Telegraph . Un sacre en C1 ouvre aussi la porte à la Coupe intercontinentale 2026 – le PSG disputera la finale le 17 décembre 2025 à Doha (Qatar) – et pour le Mondial des clubs 2029.

À noter que le tirage au sort des barrages aura lieu le 30 janvier 2026, tandis que celui des huitièmes de finale, des quarts, des demies et de la finale est prévu pour le 27 février. Le premier de la phase de ligue évitera le deuxième jusqu’à une potentielle finale, ils seront chacun dans une partie de tableau.

Jurisprudence PSG

Un changement, et pas des moindres. Il a notamment été inspiré par le parcours du Paris Saint-Germain. Les deux premiers sont assurés de recevoir au match retour jusqu’en finale. Les huit premiers jouiront aussi de cet avantage en huitièmes et les quatre premiers, en quarts. Un avantage que le moins bien classé récupère en cas de qualification. Cela doit par exemple éviter à un club comme Arsenal, troisième de la phase de ligue, de se déplacer au deuxième match comme ça avait été le cas l’an dernier face aux Real (11e) et au PSG (15e)... Tombeur de Liverpool (1er) en huitièmes, Paris aurait toutefois reçu les Gunners au match retour avec la nouvelle formule.

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Dernière nouveauté en date, elle a été actée la semaine passée, «le remplacement temporaire d’un joueur de champ au maximum en cas de blessure ou de maladie de longue durée pendant la phase de ligue jusqu’à la sixième journée incluse». En clair, les clubs ont droit à un joker médical. «Cette adaptation vise à garantir que les effectifs ne soient pas réduits injustement et à préserver les joueurs d’une charge de travail supplémentaire», ajoute-t-on. Il n’y a plus qu’à, avec des affiches alléchantes d’entrée de jeu dans cette C1 2025-26. À commencer Real-OM dès ce mardi.