Nouvelle étape cruciale pour sauver Valdunes. Le tribunal de commerce de Lille a décidé de placer, ce lundi, en redressement judiciaire le tout dernier fabricant français de roues, axes et essieux de trains. Cela, un peu moins de six mois après la décision de son propriétaire, le chinois MA Steel (14 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 40 000 salariés) de vendre son activité basée dans les Hauts-de-France, dix ans après en avoir pris le contrôle.
La mise en redressement judiciaire (RJ) permet la poursuite de l'activité, la trésorerie de Valdunes assurant son fonctionnement jusqu’à fin mars 2024. Cela, grâce à des commandes passées par anticipation par la RATP, la SNCF et Alstom. Le tribunal va nommer un administrateur judiciaire et ouvrir un appel d'offres, afin de sélectionner celle qui « est la plus crédible en termes d'investissements, de relance de l'activité et de la préservation de l'emploi », précise Roland Lescure, ministre délégué à l'Industrie en charge du dossier…