Donald Trump appelle ses troupes à l'apaisement, au lendemain de l'assassinat de l'influenceur conservateur Charlie Kirk. Estimant que ce dernier "militait pour la non-violence", le président américain a déclaré, jeudi 11 septembre, que "c'est de cette manière [qu'il] voudrait que les gens répondent". Sans plus de détails, il a déclaré avoir "une indication" sur les motivations du tireur, toujours recherché au lendemain de l'attaque survenue sur un campus de l'Utah (ouest des Etats-Unis), alors que le youtubeur de 31 ans animait une réunion publique.
Friands de joutes verbales, Charlie Kirk s'était imposé comme l'une des voix les plus influentes de la droite conservatrice, pour ses positions en phase avec le mouvement "Maga", pro-arme à feu, anti-IVG et virulent à l'encontre des personnes LGBT et des minorités.
S'exprimant face à la presse, Donald Trump a de nouveau imputé les violences politiques qui frappent le pays à la "gauche radicale", sans fournir d'éléments de preuve. "Nous avons un grand pays. Nous avons un groupe de gauchistes radicaux, de véritables cinglés, et nous allons résoudre ce problème", a-t-il déclaré, cité par CNN.
En juillet 2024, en pleine campagne pour revenir au pouvoir, il avait lui-même été la cible de tirs lors d'un meeting en Pennsylvanie. Un événement qui a profondément marqué aux Etats-Unis, dont l'histoire est jalonnée d'assassinats de présidents, de candidats et de militants célèbres. Rien qu'en 2025, les Etats-Unis ont déjà connu l'assassinat de Melissa Hortman, une élue démocrate au parlement du Minnesota, et de son époux, tués par un tireur masqué qui a aussi grièvement blessé un autre élu local à son domicile. Le gouverneur démocrate de Pennsylvanie, Josh Shapiro, a quant à lui vu son domicile incendié.