«Tesla Takedown» : une «journée mondiale d’action» contre Elon Musk prévue ce samedi

«Vendez vos Tesla, lâchez vos actions, rejoignez la mobilisation.» Les détracteurs d’Elon Musk, rassemblés sous le mouvement «Tesla Takedown», appellent à une grande «journée mondiale d’action» ce samedi 29 mars. En visant son entreprise de véhicules électriques, ils espèrent atteindre le milliardaire proche de Donald Trump, qui s’applique depuis l’investiture du président américain à tronçonner l’administration fédérale, supprimant des agences et licenciant des fonctionnaires par dizaines de milliers.

Le mouvement «Tesla Takedown» - que l’on peut traduire par «à bas Tesla» -, lancé il y a un mois aux États-Unis, veut gagner d’autres pays. Lors de la journée de mobilisation prévue samedi, il propose aux anti-Musk de se regrouper devant des points de vente de la marque de voitures, mais aussi de se débarrasser de ses actions Tesla ou même de ses véhicules, en espérant saper l’image d’Elon Musk. L’action Tesla a déjà perdu 35% de sa valeur depuis le début de l’année.

«Mouvement pacifique»

Alors que les manifestations se multiplient outre-Atlantique depuis début février, de nombreuses mobilisations sont déjà prévues samedi aux États-Unis. Si le mouvement devrait être bien moins suivi en Europe, certaines personnes ont déjà indiqué vouloir organiser une manifestation dans leur ville. Les organisateurs de «Tesla Takedown» visent 500 événements ce samedi, selon le média américain The Verge . En France, seule une action est pour l’instant prévue. Il s’agit d’une manifestation à Beauvais (Oise), devant un superchargeur Tesla.

Si certains opposants politiques s’en sont pris violemment aux concessions de la marque, «Tesla Takedown» assure être «un mouvement de contestation pacifique» et dit «s’opposer à toute violence, vandalisme et destruction de propriété». Donald Trump a évoqué la possibilité de poursuivre les éventuels vandales pour terrorisme intérieur. «Ils essaient de nous intimider. Nous ne les laisserons pas gagner», a réagi le mouvement dans un communiqué. Et de souligner l’«ironie» de la situation : «Il s’agit de l’homme qui a envoyé une foule en colère [à l’assaut du] Capitole pour voler une élection qu’il avait perdue.»