7 octobre : à Sciences Po, le recueillement se fait une place discrète au milieu de l’hystérie militante

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7 octobre : à Sciences Po, le recueillement se fait une place discrète au milieu de l’hystérie militante

À 12h15, dans les jardins de l'école, ils n'étaient pas nombreux à venir rendre hommage aux victimes des attentats du 7 octobre 2023 et aux otages toujours détenus par le Hamas HJBC / stock.adobe.com

REPORTAGE - La minute de silence pour les victimes et les otages s’est tenue lundi dans le calme, en présence de quatre vigiles devant l’école. Le 8 octobre, les militants propalestiniens appellent à leur tour à se réunir pour commémorer «un an de génocide» à Gaza.

Le calme avant la tempête ? Alors que l’association Students for Justice in Palestine (SJP) inonde les groupes de promo des étudiants de Sciences Po, les appelant à commémorer, dès le 8 octobre à l’école, «un an de génocide» à Gaza, tout semble calme ce 7 octobre rue Saint-Guillaume. Rien à signaler, si ce n’est la présence de quatre vigiles, postés devant l’école, qui contrôlent scrupuleusement les cartes d’étudiants et les sacs. «C’est sûr, si vous êtes journaliste, vous ne pouvez pas rentrer, sourit l’un d’eux. Aujourd’hui, c’est spécial. On ne nous a pas donné les raisons, mais c’est chaud. On est plus nombreux que d’habitude.»

Au 27 rue Saint Guillaume, les étudiants vont et viennent. Les conversations entre eux - la plupart du temps en anglais, internationalisation de l’école oblige - vont bon train sur le déjeuner à venir, la dernière soirée, le prochain cours. À 12h15, dans les jardins de l’école, ils n’étaient pas nombreux à venir rendre hommage aux victimes…

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