«Bruyant, primitif et vulgaire», «Sodome et Gomorrhe»... Au lendemain de la cérémonie d'ouverture des JO, les journaux russes s'en sont donné à cœur joie pour discréditer l'événement sportif dont la Russie a été bannie. «On ne peut être qu'heureux que Dieu nous ait épargné la participation à cet événement proprement satanique», s'est même réjoui le Moskovski Komsomolets , l'un des principaux quotidiens du pays. Une rhétorique antioccidentale qui est pourtant loin de dissuader de nombreux fans russes de suivre ce moment fort du sport international... en contournant parfois les restrictions. Parmi les amoureux du sport, l'humeur oscille entre enthousiasme et déception.
Pour Dmitri, 22 ans, il est hors de question de passer à côté de ces deux semaines «attendues depuis longtemps». «Les meilleurs sportifs de la planète réunis en un seul lieu, on ne peut pas rater ça !». Avec deux autres copains, le jeune moscovite est à la tête d'un groupe VK (l'équivalent russe de Facebook)…