Tous les vents contraires ne peuvent pas souffler en même temps. L’équation politique et la difficulté du président à nommer un premier ministre, compliquent dangereusement l’élaboration du budget 2025 et les éventuelles rectifications à apporter aux crédits votés pour 2024. La conjoncture économique en revanche, sans être flamboyante, fait preuve de résilience. L’inflation, d’abord, est pour la première depuis trois ans repassée en août sous la barre symbolique des 2 % sur un an. « La désinflation devrait encore se renforcer en début d’année prochaine, à la faveur de la baisse plausible entre 10 % et 15 % du prix de l’électricité en février 2025 (contre une hausse de près de 10 % en février 2024), qui contribuerait à faire passer l’inflation globale française à 1 % en février 2025 », avance Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.
La croissance de l’activité résiste ensuite correctement. L’Insee a certes revu à la baisse, ce vendredi, l’augmentation…