La baisse de l’inflation, une bonne nouvelle pour l’économie aux effets complexes sur le budget

Réservé aux abonnés
La dernière loi de finances vise un déficit de 5,1 % pour 2024. François BOUCHON/Le Figaro

DÉCRYPTAGE - La résilience de la croissance donnera un peu de marge de manœuvre au prochain gouvernement. L’impact de la désinflation sur les finances publiques est plus ambigu.

Tous les vents contraires ne peuvent pas souffler en même temps. L’équation politique et la difficulté du président à nommer un premier ministre, compliquent dangereusement l’élaboration du budget 2025 et les éventuelles rectifications à apporter aux crédits votés pour 2024. La conjoncture économique en revanche, sans être flamboyante, fait preuve de résilience. L’inflation, d’abord, est pour la première depuis trois ans repassée en août sous la barre symbolique des 2 % sur un an. « La désinflation devrait encore se renforcer en début d’année prochaine, à la faveur de la baisse plausible entre 10 % et 15 % du prix de l’électricité en février 2025 (contre une hausse de près de 10 % en février 2024), qui contribuerait à faire passer l’inflation globale française à 1 % en février 2025 », avance Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.

La croissance de l’activité résiste ensuite correctement. L’Insee a certes revu à la baisse, ce vendredi, l’augmentation…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous