L’impasse politique au Venezuela inquiète les pays voisins

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Le président du Parlement vénézuélien, Diosdado Cabello, brandit la toute récente loi qui restreint la liberté d’action des ONG au Venezuela. Leonardo Fernandez Viloria / REUTERS

L’élection présidentielle truquée du 28 juillet place l’Amérique du Sud dans une situation d’incertitude extrême.

La fraude électorale manifeste du régime chaviste de Nicolas Maduro lors du scrutin présidentiel du 28 juillet dernier est désormais reconnu par la quasi-totalité des acteurs régionaux. Plus personne ne croit à la victoire revendiquée du président vénézuélien sortant. C’est bien le candidat de l’opposition qui a largement gagné cette élection avec probablement plus de 60 % des suffrages. Le refus du pouvoir de publier les procès-verbaux de chaque bureau de vote n’a pas empêché l’opposition de réunir plus de 80 % de ces derniers et le résultat est sans équivoque : Edmundo Gonzales Urrutia a recueilli plus de 65 % de suffrages. La déconvenue des chavistes est totale. Dans les quartiers populaires comme dans de nombreuses casernes où le scrutin était organisé, Nicolas Maduro a subi une cuisante défaite.

Dans la confusion, les présidents des pays voisins, le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et le Colombien Gustavo Petro ont décidé ces dernières heures de…

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