« C’est le point névralgique du dispositif de sécurité des Jeux olympiques. » Chef de mission Paris 2024 pour la préfecture de police de la capitale, Aurélie Lebourgeois pénètre dans une salle à l’éclairage tamisé, saturée d’écrans. Dans les sous-sols de la « PP », au cœur de l’île de la Cité, c’est ce centre de suivi et de planification zonal (CSPZ) qui centralisera jusqu’à la fin des Jeux toutes les données relatives à la sécurité des sites olympiques d’Île-de-France.
Les yeux rivés sur des écrans, une trentaine de fonctionnaires scrutent images et tableaux de chiffres, à l’affût de signaux suspects. « Toute anomalie, même minime, est captée par nos spécialistes et traitée dans la minute », assure Aurélie Lebourgeois, directrice de cette cellule de crise inaugurée le 14 juillet dernier. « Le tout, ensuite vérifié, synthétisé et transmis au préfet de police et aux différents ministères concernés », explique Serge Boulanger, préfet secrétaire général de la zone de défense de Paris