Guerre au Proche-Orient : Paris salue le retrait des troupes israéliennes du Liban, mais souligne la "nécessité" d'un retrait total
Le ministère français des Affaires étrangères a "pris acte" mardi 18 février des retraits effectifs de troupes israéliennes du sud du Liban, tout en rappelant "la nécessité" d'un retrait total "dans les meilleurs délais". "La France prend note que les forces de défense israéliennes conservent une présence sur cinq positions du territoire libanais", a souligné le Quai d'Orsay dans un communiqué, avant d'ajouter : "elle rappelle la nécessité d'un retrait complet de l'armée israélienne du territoire libanais, dans les meilleurs délais, conformément aux dispositions de l'accord de cessez-le-feu" entre Hezbollah pro-iranien et Israël, conclu fin novembre 2024.
Dans le sud du Liban, où Israël a retiré le gros de ses troupes conformément à l'accord de trêve, des habitants sont rentrés dans leurs villages dévastés par plus d'un an de conflit armé. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a confirmé le maintien de forces dans cinq postes de contrôle.
L'accord prévoyait initialement qu'Israël achève le 26 janvier — une échéance ensuite reportée au 18 février — son retrait du sud du Liban, où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU devront être déployés.
Paris "invite l'ensemble des parties à se saisir de sa proposition : la FINUL, dont le contingent français, pourrait se déployer sur ces cinq positions à proximité immédiate de la ligne bleue pour se substituer aux forces armées israéliennes et y garantir la sécurité des populations", selon le texte du ministère.