Ousmane Dembélé encore absent et blessé
«Je suis surtout triste pour «Ous’». Sur la saison dernière, il avait été épargné, et là il enchaîne des blessures à des endroits différents. Ne pas l’avoir avec nous n’est pas une bonne chose. Après, ne comptez pas sur moi pour rajouter une pièce, je ne suis pas dans la polémique. Des décisions sont prises par son club, comme nous. On a un point commun : son absence ne fait pas les affaires du PSG ni les nôtres. J’espère qu’il se rétablira vite. Il a d’autres échéances importantes avec son club.»
Son regard sur la gestion du PSG au sujet de Dembélé
«Je ne donne pas de leçon. Ce qu’il se passe au Paris SG, je n’ai pas les éléments. Je ne me permettrais pas de dire quoi que ce soit, c’est leur quotidien. Ils ont les éléments pour décider, comme nous. Il y a toujours eu des échanges (entre les staffs médicaux), comme avec la blessure d’Ousmane, des documents qui sont communiqués. Dire qu’il n’y a pas d’échange, c’est mentir. Que les intérêts des clubs et des sélections ne soient pas les mêmes, c’est une certitude. Je ne suis pas là pour modifier le protocole médical. Donner plus de pouvoir de décision aux clubs qu’aux sélections ? Ce n’est pas à moi de prendre des décisions. Je ne veux pas rentrer dans une polémique. Quand les joueurs sont sur le terrain, il y a un risque d’être blessé.»
Passer la publicitéTirer la sonnette d’alarme face à la fatigue globale des joueurs
« Est-ce que cela servirait à quelque chose ? Merci de m’accorder des pouvoirs… Le constat est fait de la part des joueurs, des sélectionneurs, des entraîneurs. Le calendrier est ce qu’il est, évidemment que les matches, les déplacements, la fatigue est là. Cela fait beaucoup de rencontres, avec des périodes de récupération de plus en plus courtes, voire quasi-inexistantes. Après vous avoir dit ça … Les joueurs sont employés par les clubs, je ne vous apprends rien. Les seuls qui peuvent avoir du poids, ce sont les joueurs. Sonnette d’alarme ? C’est un constat. 90% des joueurs jouent moins, c’est vrai. Mais les 10% qui représentent le top, jouent beaucoup plus. Est-ce que c’est problématique ? Oui. Il y a la fatigue physique, mais aussi psychologique, tout cela amène à des surcharges. Il y a plus de matches, de compétitions, est-ce que ça plaît à tout le monde ? Le débat est ouvert et tout le monde peut donner son avis. »
Le retour de Randal Kolo Muani
«À partir du moment où Randal est rétabli, avec du temps de jeu, il fait partie du groupe France. Même s’il n’a pas toujours eu l’efficacité maximale, il a toujours eu un volume de jeu, avec la possibilité de jouer à différents postes. Comme il redevient opérationnel, c’est logique qu’il soit avec nous.»
N’Golo Kanté, pourquoi son retour
«J’échange avec «NG» qui est avec son meilleur niveau car il joue tous les trois jours. Quand je l’appelle, c’est pour avoir un rôle (il n’a plus joué en Bleu depuis novembre 2024), pas juste pour faire partie de l’équipe. Dans l’optique du match (Ukraine) qui nous attend pour assurer notre place à la Coupe du monde, il est toujours dans ma tête et ma réflexion. Durant la saison, il peut y avoir d’autres objectifs, avec des jeunes joueurs. Là, le contexte est différent (match de qualification, Tchouaméni et Rabiot forfaits). Avec le staff technique on le suit régulièrement. C’est toujours un plaisir pour lui de porter ce maillot.»
Les difficultés actuelles de Jules Koundé
«Je ne m’inquiète pas, mais c’est un joueur qui a beaucoup, beaucoup joué la saison dernière. Quand vous faites une ou deux saisons où vous jouez tous les matches, cela devient difficile à un moment. Les joueurs, il y a leur performance qui est aussi liée à l’équipe dans laquelle il joue. Que Jules soit moins rayonnant, oui. Que son équipe soit moins performante, c’est le cas aussi. Sur le but en Islande, il est responsable mais ce n’est pas le seul. Deux (joueurs) le sont avant lui aussi. J’en ai parlé avec lui après le match, il l’a reconnu. Ce n’est pas parce qu’il est moins bien que cela va se faire en claquant des doigts. J’ai confiance en Jules.»
Corentin Tolisso encore absent
«J’ai des choix à faire. Il fait toujours partie de la réflexion, dans un rôle qui a évolué, plus offensif, où il est performant avec son club. Il reste dans la réflexion pour maintenant et l’avenir.»
Passer la publicitéLa nouvelle convocation de Mateta
«Oui il y a 8 joueurs, j’ai des choix à faire, même s’il y a beaucoup d’absents. On n’a pas le temps de faire des répétitions, de trouver des automatismes. Il y a un réservoir important et ça laisse la place de montrer des choses par rapport aux décisions que j’aurai à prendre plus tard. À partir du moment où il (Mateta) a fait des choses intéressantes derrière avec son club... il a un profil un peu différent qui nous offre des opportunités intéressantes.»
Le retour de Zaïre-Emery après son passage chez les Espoirs
«Cela lui a fait du bien (d’être avec les Espoirs en octobre). Je ne me suis pas entretenu avec lui, je l’ai vu quand il était avec les Espoirs. C’est un joueur qui a fait partie de beaucoup de rassemblements. À partir du moment où il voyait ça d’une bonne chose de rejouer avec les Espoirs... depuis il a rejoué avec son club, à un bon niveau. Je sais que l’attente de Warren c’est d’être avec nous. De par ce qu’il fait depuis le mois dernier, c’est pour ça que je le rappelle. Aujourd’hui il a déjà un vécu en A qui est assez conséquent.»
Upamecano meilleur défenseur du monde ?
Passer la publicité« Il fait partie des tous meilleurs défenseurs au monde, après, je ne suis pas objectif (sourire). Sur ce qu’il est capable de faire, en termes de puissance, dans le duel, l’intelligence, la qualité technique, c’est très bien … C’est une valeur sûre qui a mis du temps avec nous pour arriver où il est aujourd’hui, mais il dégage beaucoup de sérénité et d’assurance. Ça a mis du temps avec nous certainement sur un plan émotionnel et psychologique et il a pu basculer du bon côté. Le potentiel il l’avait, pour le matérialiser ça demande d’être tranquille et d’avoir ce sentiment de confiance, et aujourd’hui c’est le cas. Ça lui permet de dégager une force assez impressionnante.»
Pourquoi les Bleus jouent en 4-2-3-1
«On jouait déjà dans ce système-là lors de la Coupe du monde. Ce n’était pas les mêmes joueurs, mais une animation similaire. L’idée est d’avoir à disposition un potentiel important. On a toujours notre fameux dada avec l’équilibre offensif et défensif. On veut créer le plus de problèmes à l’adversaire et être le moins lisible aussi. Est-ce qu’on en crée plus en mettant plus de joueurs offensifs ? Probablement. C’est aussi une question d’utilisation. Je pars du principe que je m’adapte aux joueurs afin de trouver la meilleure solution.»
Sur Mbaye et Sarr qui ont choisi le Sénégal
«C’est un sujet sensible mais c’est une liberté que ces joueurs-là ont toujours eue, que ce soient des binationaux ou trinationaux. C’est leur choix, pour différentes raisons. L’attractivité, je n’ai pas à la commander. Évidemment qu’il y a beaucoup d’autres équipes nationales qui ont des dossiers bien précis sur les joueurs qu’ils ont la possibilité d’attirer. Ces joueurs ont cette liberté et je n’ai rien à dire là-dessus. Je n’ai jamais pris quelqu’un pour l’empêcher d’aller ailleurs. Et je ne le ferai pas.»