À gauche, la renaissance de la social-démocratie

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Le candidat social-démocrate revendiqué Raphaël Glucksmann aux côtés du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, après un meeting de campagne à Marseille le 1er juin dernier. DAVID COSTA / AFP

Longtemps délaissé, ce concept a retrouvé des couleurs à la faveur du bon score de Raphaël Glucksmann aux européennes puis du retour de François Hollande.

C’est un mot que même ses plus fervents défenseurs n’osaient plus prononcer. Une étiquette que personne ou presque ne voulait endosser à gauche, tant elle renvoyait au traumatisme du quinquennat Hollande et aux vieilles lunes progressistes. Mais voilà que la social-démocratie refait soudainement surface dans le débat public, une décennie après en avoir été chassée.

Signe des temps, de nombreux candidats de centre gauche s’en sont revendiqués lors de la campagne des législatives anticipées, comme si le concept pouvait de nouveau servir de carburant électoral. Dans le camp présidentiel, une poignée d’élus de l’aile gauche, tenants du macronisme historique, ont même tenté de ranimer ce courant.

L’un des premiers Marcheurs, Sacha Houlié, qui n’a pas digéré les mains tendues du bloc central à la droite, a échoué à bâtir un groupe parlementaire sur une base « sociale-démocrate » comme il s’y était engagé. Condamné à siéger comme non-inscrit, il n’exclut pas de…

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