Refusant de choisir entre Pékin et Washington, Emmanuel Macron à la recherche d’un équilibre introuvable

L’objectif, sur le sujet russo-ukrainien, est résumé en une phrase par l’Élysée: «Encourager Pékin à utiliser ses leviers sur Moscou pour changer les calculs de la Russie et pouvoir contribuer à une résolution du conflit.»La visite de Xi Jinping en France doit aussi être l’occasion de convaincre la Chine «de garder un canal de dialogue avec Kiev» et de plaider pour qu’elle mette fin à son soutien militaire à la Russie, qui met en difficulté croissante les forces ukrainiennes sur le terrain.

Pour réussir à faire de l’immense Chine un agent de la «paix», la France, malgré ses déficits et l’affaiblissement de son influence, avance plusieurs atouts. Son siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU, son statut nucléaire et une armée forte, qui la distinguent parmi les pays européens. Mais aussi la capacité d’Emmanuel Macron à miser sur l’UE pour tenter de rééquilibrer le rapport de force avec la Chine. Un dîner entre le président français et le chancelier allemand jeudi a tenté d’accorder…

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