Une petite révolution à Cuba, les voitures américaines modernes font leur apparition

Réservé aux abonnés
La dernière Buick Sedan 1960 à être entrée à Cuba avant l’embargo américain, exposée dans un musée près de Santiago.  Hector Lemieux / Le Figaro 

Les modèles des années 1950 ravissent encore les touristes. Mais Washington autorise l’exportation de véhicules neufs. Réservés à quelques privilégiés ou étrangers.

La Havane

À la frontière des quartiers de la Plaza de la Revolucion et du Vedado à La Havane, un convoi de décapotables rose bonbon mène des touristes, aux anges, tête nue sous un soleil de plomb. Prix de la course : une quarantaine de dollars. Une famille havanaise les regarde, l’œil désabusé, en montant dans une « Yipi » rouge, une antique Jeep Willys de 1945 transformée en taxi collectif pour dix passagers, salsa à plein tube dans l’habitacle. Le tarif pour rallier la Vieille Havane est d’une autre dimension : 100 pesos, soit 0,28 dollar.

La « Yipi » rouge compte parmi les quelque 50.000 ou 70.000 vieilles voitures américaines des années 1940 et 1950, chères aux touristes, qui font partie de la carte postale cubaine. Des Pontiac et des Plymouth, aux formes arrondies qui leur auraient donné leur surnom d’almendrones (amandes), mille fois rapiécées, modifiées avec des moteurs de Toyota et des volants d’Opel.

Depuis quelques mois, dans les…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous