Refus du 49.3, dissolution... Avant l’examen de la loi immigration l’exécutif met une pression maximale sur LR

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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la première ministre Elisabeth Borne Pool / Pool/ABACA

L’exécutif se prépare à une épreuve de force à l’Assemblée nationale face à des députés de droite insaisissables.

À la veille du début d’examen de la loi immigration par les députés, l’exécutif met une pression maximale sur des députés de droite insaisissables. La première ministre, qui a déjà dit par le passé son refus de déclencher un 49.3 sur des textes qui ne sont pas financiers, n’a pas changé d’avis. Selon nos informations, confirmées par des sources gouvernementales, Elisabeth Borne plaide pour une responsabilisation des députés. Elle n’entend pas jouer l’avenir de son gouvernement sur ce projet de loi, même s’il advenait que le projet de loi défendu par Gérald Darmanin n’était pas en mesure d’être voté par une majorité de députés.

Quoi qu’'il arrive, «il faut aller au vote pour responsabiliser tout le monde», entend-on au gouvernement. En cas de rejet, «le texte poursuivrait son chemin parlementaire», rappelle une importante source gouvernementale, même si Gérald Darmanin verrait alors son étoile pâlir.

Avant d’en arriver là, le ministre de l’Intérieur devra d’abord résister lundi après midi…

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