«Le breakdance est plus efficace que n’importe quel médicament au monde. Il m’aide à oublier tous mes problèmes et le stress.» Depuis qu’elle a commencé ce sport, Manizha Talash a vu sa vie menacée à plusieurs reprises. Après avoir échappé à deux attentats, la jeune Agghane de 21 ans a décidé de fuir Kaboul et le retour au pouvoir des talibans en 2021 pour continuer d’exercer sa passion. Jamais elle n’aurait cru représenter l’équipe olympique des réfugiés aux JO de Paris 2024. Qui plus est, la première année où le breakdance - une danse acrobatique issue de la culture hip-hop - fait son apparition comme sport olympique.
Alors qu’elle va disputer sa première épreuve le 9 août prochain, Le Figaro a fait sa rencontre en appel vidéo, deux jours après la cérémonie d’ouverture. Manizha Talash se trouvait sur le bateau de la délégation olympique des réfugiés le 26 juillet au soir, habillée d’une veste blanche et le drapeau des JO dans les mains. «Il y avait beaucoup d’émotions…