Elles se retrouvent face à une situation inédite. Les professions réglementées, comme les avocats, les notaires, les commissaires de justice, les greffiers de commerce et les experts-comptables, représentées par des ordres puissants, devront désormais défendre leurs intérêts face à une Assemblée nationale où les extrêmes n’ont jamais été aussi puissants. Oseront-elles défier ces derniers sur les grands principes de l’État de droit ? Les inviteront-elles à leur congrès ? Accepteront-elles que des parlementaires du RN ou de LFI portent leurs demandes à travers des amendements ?
Un certain flou
Une fracture s’opère entre celles des professions qui ont le statut d’officiers publics et ministériels, liés à l’État par des missions de service public, et ceux qui ne l’ont pas, comme les avocats. Au barreau de Paris, le débat n’est pas tranché. « Les responsables politiques pourront compter sur notre soutien dès lors qu’ils respectent les valeurs qui sont les nôtres. Mais on ne peut pas travailler…