Tourisme et États-Unis ne font plus bon ménage
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À la Une de la presse, jeudi 24 avril, les révélations concernant une possible reconnaissance américaine de la Crimée russe font réagir la presse internationale. C'est "dangereux et cruel", écrit le Kyiv Independent. Pour le Guardian, "Trump veut un accord, peu importe les conséquences pour les Ukrainiens". "Avec un accord pareil, Trump pourrait plonger le monde dans la guerre", renchérit le Telegraph.
En acceptant l’annexion illégale de la Crimée, qu’est-ce qui pourrait empêcher la Chine de "convoiter Taïwan par la force ?", s'interroge le Moscow Times. Selon Le Figaro, l’administration Trump aurait mal reçu la réponse lapidaire du président Zelensky à propos de la Crimée : "C'est notre territoire, point final." Du côté russe, le journal Kommersant prend la défense du président ukrainien. Son "entêtement" n’est pas le problème principal, c’est plutôt le fait que "Trump ait mis l’Europe face à une situation terrible, celle d’agir contre sa volonté."
"L’Amérique, ils ne veulent plus la voir"
Ces déclarations du président américain ont des conséquences sur le tourisme. Selon Libération, le pays pourrait enregistrer une baisse drastique de visiteurs étrangers cette année : "L’Amérique, ils ne veulent plus la voir". En mars dernier, le nombre de touristes a baissé de 17 % au pays de l’Oncle Sam et la tendance pourrait s’accélérer ces prochains mois. Pour les Américains qui souhaitent partir à l'étranger, certains font profil bas par peur de l’image que renvoie leur président.
Commentaire ironique du Business Insider : avec Trump, c’est aussi "Make America Hated Again". "Comment voyager à l’étranger avec le passeport le plus toxique du monde ?", s'interroge ironiquement Mother Jones qui distille quelques conseils de survie. Plus sérieusement, l’article précise aussi que là où iront ces touristes, leurs hôtes sauront faire la part des choses entre eux et la politique de leur président.
"Climat politique de plus en plus crispé" en Côte d'Ivoire
En Côte d’Ivoire, le candidat de l’opposition Tidjane Thiam a été écarté de la présidentielle organisée l'automne prochain. Pour L'Humanité, le président Alassane Ouattara, qui ne s'est pas déclaré candidat, "entend bien conserver le pouvoir en écartant chacun de ces opposants potentiels". Jeune Afrique passe au crible les trois mandats du président ivoirien et regrette le "climat politique de plus en plus crispé".
Qui pour remplacer Tidjane Thiam? "Ni plan B ni plan C", a-t-il prévenu dans des propos repris par la BBC. Pour le journal burkinabé, Aujourd'hui au Faso, "une présidentielle sans candidats de l’opposition comme Tidjiane Thiam, Laurent Gbagbo ou Guilllaume Soro, jurerait avec les principes de la démocratie" [...] et pourrait "réveiller les vieux démons du pays", celui d’un pays déchiré par la guerre civile.
"Planète polaire à orbite perpendiculaire"
C'est une exoplanète qui orbite autour de deux étoiles, à 120 années lumières de la Terre, rapporte Le Monde. Elle a été observée par le Très grand télescope au Chili : on appelle cela une "planète polaire à orbite perpendiculaire" qui a la particularité d'avoir une trajectoire à 90 degrés.
La seule planète "connue" avec deux étoiles était, jusqu’à présent, une certaine "Tatouine" où vivait, "il y a très longtemps" un chevalier solitaire dans une "galaxie très très lointaine".
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