Vers une prolongation de l’utilisation des titres-restaurant pour faire ses courses dans les supermarchés

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Les enseignes de la grande distribution captent désormais 30,8% des flux financiers du titre-restaurant, qui, dénoncent les syndicats des restaurateurs, se transforme en « un titre Caddie ».    PHOTOPQR/LA PROVENCE/MAXPPP

DÉCRYPTAGE - Les restaurateurs sont vent debout contre cette autorisation, qui devait se terminer fin décembre. Edenred, premier émetteur en France, appelle à mettre en œuvre la réforme prévue avant la dissolution.

Les salariés pourront-ils l’an prochain encore, acheter des pâtes et du riz au supermarché en utilisant leur titre-restaurant ? Matignon n’a pas encore tranché, mais tout porte à croire que rien ne devrait changer pour eux au 1er janvier 2025.

Depuis août 2022, ils sont 5,5 millions à bénéficier de cet avantage social pour payer en grandes surfaces n’importe quel produit alimentaire, consommable immédiatement ou non (viandes, féculents, produits surgelés…). Le gouvernement leur a accordé ce droit face à la forte inflation des produits alimentaires depuis la guerre en Ukraine. Un coup de pouce bienvenu, mais qui se devait provisoire. Autorisé par la loi portant des mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat de juillet 2022, il était prévu pour durer jusqu’à la fin de 2023, avant d’être prolongé jusqu’à la fin de cette année.

Un retour en arrière politiquement compliqué

Stop ou encore ? Le nouveau gouvernement devrait trancher dans les prochains jours pour la suite. Mais, dans le contexte…

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